Rencontre avec Samuel QUIQUANDON, ancien du Pôle et interne en médecine

Rencontre avec Samuel QUIQUANDON, ancien du Pôle et interne en médecine

En cette période particulièrement difficile pour tout le monde, nous sommes allés à la rencontre d'anciens pensionnaires des Pôles Espoirs qui sont actuellement en première ligne face à la crise.

Ce deuxième portrait est consacré à Samuel QUIQUANDON, ancien du Pôle Espoirs de Caen.

 

Peux-te présenter brièvement ?

Bonjour, je m’appelle Samuel QUIQUANDON, je suis ancien membre du Pôle Espoirs de Caen où j’ai passé mes 3 années de lycée.
Aujourd’hui j’ai 28 ans et je suis interne en médecine vasculaire à Lyon.


Raconte-nous ton parcours…

J’ai débuté le judo à 5 ans dans mon club communal à Luc-sur-Mer. J’ai très vite accroché et en 4ème j’intégrais la classe départementale du Calvados à Caen. Je poursuivis le sport étude au Pôle Espoirs de Caen pendant 3 années au lycée. Après ces 3 ans, j’ai débuté la faculté de médecine et continué le judo en parallèle à l’Avant Garde Caennaise.

Je garde d’excellents souvenirs de mes années de judo et j’en profite pour saluer mes amis judokas, anciens coachs compris.

Aujourd’hui je suis interne en médecine vasculaire à Lyon et reste attentif au judo mais en tant que spectateur uniquement.

 

En quoi ton travail a-t-il changé pendant le confinement ?

A Lyon, les services d’urgences, de soins continus, de réanimation et d’hospitalisation dédiés à la prise en charge du coronavirus fonctionnent à flux tendu.

La plupart des autres services fonctionnent avec une activité réduite. En tant qu’interne je change de service tous les 6 mois. Je suis en ce moment dans un service de radiologie ou l’activité a diminué. Comme beaucoup d’autres internes je reste à disposition des hospices civils de Lyon en cas de besoin.

On ne peut que remercier et soutenir tous les acteurs qui participent de prêt ou de loin à l’effort collectif actuel.


Es-tu ou as-tu été confronté directement à des gens atteints du virus et comment le vis-tu ?

Oui probablement avant le confinement et la mise en place des mesures de prévention à l’hôpital.

Cela fait partie du métier de soignants (toutes professions confondues) donc on respecte les recommandations pour éviter la transmission.


Les interventions au sein de ton travail ont-elles évolué depuis le début du confinement ?

Elles ont évolué par la mise en place de nombreuses mesures de protection et par l‘activité qui est aujourd’hui dédiée au coronavirus, aux urgences et au suivi de certaines pathologies bien spécifiques.

 

Quels conseils donnerais-tu au gens ?

Respect strict du confinement et des mesures barrières pour limiter la transmission.


Ton expérience au sein du pôle t’aide-t-elle en ce moment ?

Pas particulièrement en ce moment. Le judo développe autant les facultés physiques que psychologiques. Le judo nous apprend notamment la résilience et cela m’a servi aussi bien en compétition que lors de mes études.

A mon sens le judo est très formateur pour la vie de tous les jours.


Comment as-tu changé tes habitudes pour protéger tes amis, ta famille ?

Une nouvelle fois par le respect strict du confinement et des mesures barrières pour limiter la transmission.

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